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À propos du phénix. Lecture critique d’un ouvrage récent
Kentron, 2022; Series: Volume 37
Après la monographie des Belges Jean Hubaux et Maxime Leroy en 1939, peu après la découverte à Daphné (Syrie) en 1934 de la grande mosaïque au phénix du Louvre, et après la thèse du Néerlandais Roelof Van den Broek parue en 1972, l’Allemand Rainer Henke publie, au terme de sa carrière de spécialiste des auteurs chrétiens tardifs à l’université de Münster (où il était un disciple du professeur Christian Gnilka), une monumentale somme consacrée au phénix dans l’Antiquité : Der Vogel Phönix im Altertum : Mythos und Symbolik. L’ampleur de ces ouvrages est allée croissante, de 250 à 500 et près de 1 000 pages. C’est que la recherche sur l’oiseau unique renaissant cycliquement de sa dépouille ou de ses cendres, décrit par les historiens et les naturalistes, chanté par les poètes et adopté comme symbole d’éternité par l’empire romain et comme symbole de résurrection par la foi chrétienne, a été relancée par le passage au troisième millénaire. L’an 2000 a suscité nombre de publications scientifiques ou de vulgarisation, des actes du colloque de l’université de Caen Normandie organisé par Silvia Fabrizio-Costa à l’ouvrage pour le grand public de l’Américain Joseph Nigg, en passant par le livre d’art des Italiens Francesco Zambon et Alessandro Grossato et le travail universitaire collectif dirigé par Laurence Gosserez. Aucune n’avait cependant la vocation de se substituer à l’œuvre de R. Van den Broek. - [Author]
Language: French
DOI: 10.4000/kentron.6066
Last update March 7, 2023